L’Europe de Schuman et Monnet : un projet taillé pour l’industrie de guerre, pas pour la paix

Annie Lacroix-Riz présente l’UE comme le produit d’alliances entre grands industriels européens et intérêts américains. Elle dépeint Gasperi, Schuman et Monnet comme des instruments du capital, tandis que l’Allemagne aurait été reconstruite après 1945 avec une puissance accrue. Pour elle, les logiques de cartels perdurent jusqu’à aujourd’hui, illustrées par Rheinmetall, et les gouvernements actuels — dont Paris — continuent de couvrir ces intérêts sous le récit d’une Europe « protectrice ».